La cabine

Je ne connais pas le budget total de l'opération Turin 2006 pour l'ensemble de la SSR. Mais il doit être conséquent. Comment imaginer dès lors que, uniquement pour des raisons d'économies, je doive commenter toutes les épreuves de biathlon depuis notre cabine de l'IBC?

J'aurais pu être au soleil, dans une cabine par -10 degrés environ. Mais non, je me retrouve dans une cabine climatisée, avec un stock de Rivella que seul Philippe Ducarroz ose toucher.
Pourtant, impossible dans ces conditions, de sentir véritablement la course. Oh non, je ne demandais pas le voyage Turin-Cesana en business. Simplement un transfert en bus. Pour profiter du motorhome de Rivella (ah bon, y'en a pas?), jeter un coup d'oeil aux ravissantes hôtesses (quoi, y'en a pas non plus?). Et surtout discuter avec les écuries pour connaître les choix stratégiques, le mélange de gomme sous les spatules, le carburant utilisé, le nombre d'arrêts aux stands, etc... (sérieux, y'a pas tout ça au biathlon???). En plus les flics là haut sur la montagne sont sûrement plus sympas qu'en ville.

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